Réaliser un bon exposé :
Il faut bien se documenter, partir de la base que je vous ai donné et développer les différents points importants. Utiliser les différents supports d’informations que vous trouvez au cdi, à la médiathèque ou chez vous : encyclopédie, Internet, livres d’art, monographie, catalogues d’exposition, films, BD…
Accumulez les informations en les archivant, vous pouvez ensuite éliminer ce qui est inutile (anecdotes…) et garder le plus important ( le contexte historique, les caractéristiques stylistiques, les artistes incontournables et les œuvres majeures )
Illustrer votre propos avec des exemples d’œuvres importantes dans lesquelles on reconnait le style du mouvement.
Finissez par une conclusion qui indique le ou les développements du mouvement à l’intérieur d’autres mouvements qui lui sont postérieurs.
Présentation de votre exposé :
Il doit être sous forme de panneau format 65x50 (feuille fournie) Il doit comporter une partie texte (le contexte historique, les caractéristiques stylistiques du mouvement, les artistes incontournables et les œuvres majeures + analyser un tableau d’un des artistes majeurs) et une partie image (reproductions en couleur ou en noir et blanc du portrait d’un des artistes + les œuvres importantes)Votre exposé doit être décoré et personnalisé mais les décorations doivent mettre en valeur le texte et les images et non les cacher !!!
LES IMAGES DOIVENT ÊTRE COLLÉES AVEC DE LA PÂTE A FIXE AFIN DE PERMETTRE LE JOUR DE L'EXPOSE DE LES MONTRER AVEC LE VIDÉOPROJECTEUR
Vous présenterez votre exposé à l’oral
1 LE ROCOCO 1715 1774
Art qui coïncide avec le règne De Louis XV, se développe en France et se diffuse en Europe centrale, Allemagne et Italie. Art ornemental que l’on retrouve en peinture, en sculpture, en architecture. La peinture de genre domine, l’action devient prétexte aux débordements ornementaux, à l’étalage d’étoffes et d’accessoires luxueux, le dessin est élégant et donne un aspect tournoyant aux scènes représentées, la lumière scintille. Les reflets colorés, et la sensualité de la touche s’inspire de l’esthétique de Rubens.
France : Antoine Watteau, François Boucher, Jean Honoré Fragonard Italie : Canaletto
2 LE NEO –CLASSICISME 1750 1830
Ce mouvement apparaît à Rome en 1760 et se propage en Europe vers 1830. Il s’oppose au style Rococo et s’inspire largement de l’antiquité, de la mythologie. Les sujets sont nobles. Les thèmes romains sont revisités pour glorifier la monarchie puis les vertus patriotiques de la Révolution. Le décor, ainsi que les costumes et les gestes, sont théâtraux, les décors sont simples et les personnages représentés nus ou drapés majestueusement au 1er plan, rappellent les bas-reliefs antiques. La nature est corrigée pour atteindre « le beau idéal », en s’inspirant de la statuaire gréco-romaine. La lumière est froide, le clair-obscur est utilisé pour accentuer l’action principale, les couleurs soulignent le modèle et la surface du tableau est très lisse. La composition de type pyramidale s’impose.
France : Jacques Louis David, Jean Antoine Gros, Jean Dominique Ingres
3 LE ROMANTISME 1820 1850
D’origine française, allemande et anglaise, il s’oppose au néo-classicisme et s’étend largement en Europe à la fin du XIXème siècle. La révolution industrielle modifie les mœurs, les artistes se révoltent contre cette accélération du rythme de la vie qui devient répétitive et mécanique. Pour la première fois, l’artiste exprime à travers sa peinture son imagination, des sentiments extrêmes, passionnés et mélancoliques. Le paysage ou les sujets peints se chargent d’émotions, les thèmes peuvent être fantastiques et macabres. Les espaces flottants nient la profondeur, les éclairages sont diffus. L’anatomie est soumise à des déformations expressives. La couleur devient autonome et la pénombre est accentuée par l’emploi de couleurs terreuses. Le tableau parfois inachevé met l’accent sur les traces de création ce qui donne un aspect d’esquisse aux œuvres.
France : Théodore Géricault, Eugène Delacroix,
Angleterre : Heinrich Füssli, William Blake, John Constable, William Turner
Allemagne : Caspar David Friedrich
4 LE REALISME 1830 1870
Ce terme est adopté par Gustave Courbet en 1855. Ce courant apparaît en France en 1848, puis s’étend en Europe et en Russie. Le mouvement rejette l’inspiration imaginaire du romantisme et la rigueur académique pour proposer des scènes anecdotiques et pittoresques, porteuses d’un élan socialisant et humanitaire, ce qui sera rejeté par les milieux de l’art du Second Empire. Les grands formats ne sont plus réservés à la peinture d’histoire. Le travail, la vie quotidienne, la nature morte ou le paysage sont tout aussi importants. Le dessin est simplifié et stylisé, la source lumineuse est artificielle et provient de gauche. Les ombres sont épaisses et les couleurs terreuses. La facture fait apparaître une pâte épaisse.
France : Jean François Millet, Gustave Courbet, Honoré Daumier, Camille Corot, Théodore Rousseau
5 L’ACADEMISME 1830 1880
Appelé aussi « art pompier », il désigne l’art officiel français du XIXème siècle (avec un essor entre 1845 et 1860). Ce terme définit l’enseignement artistique reçu dans une Académie d’art depuis la Renaissance. Il se réfère aux grands maîtres de la Renaissance, à la rigueur classique de David et à l’idéalisme d’Ingres. Cette soumission aux règles fige l’élan créateur et l’imagination. Les sujets représentés sont nobles, ils illustrent l’histoire nationale et antique ainsi que la mythologie. La figure humaine prime ainsi que le nu féminin langoureux mais idéalisé pour ne pas choquer. Les attitudes sont conventionnelles et la composition équilibrée. Le dessin est harmonieux, idéalisé, les détails parfaits, la touche est précise, la surface totalement lisse donnant à l’ensemble un aspect fade. Ce style aboutit à l’appauvrissement des thèmes et de l’expression au profit d’un savoir-faire purement technique.
France : Alexandre Cabanel, Jean Léon Gérôme, William Bouguereau
6 PRE-MPRESSIONNISME environ 1855
Précurseurs de l’Impressionnisme, leurs intérêts : saisir le mouvement (Boudin), aborder de nouveaux sujets moins sociaux (Manet), nouvelles façons de cadrer le tableau (Degas).
Eugène Boudin, Edouard Manet, Edgard Degas, jean baptiste Corot, l'Ecole de Barbizon
7 L’IMPRESSIONNISME 1860 1886
Ce groupe d’artistes, qui s’associent vers 1862, jugeant l’académisme trop sclérosé, réalisent leurs tableaux en extérieur, sur le motif, en utilisant un matériel approprié (couleurs en tube, petits chevalets et toile préparée) et, en tentant de saisir les manifestations fugitives de l’atmosphère, ils s’attachent aux lumières, aux reflets et aux mouvements. Ils sont inspirés par les réalistes, Delacroix, par les estampes japonaises et la photographie.
La composition est réduite à quelques plans, ils utilisent de nouveaux cadrages, les contours disparaissent. Les couleurs sont les couleurs spectrales du soleil ainsi que les complémentaires, ils excluent le gris et noir, ils ne mélangent pas leurs couleurs qui se juxtaposent directement sur la toile et sont reconstituées par l’œil. La forme se confond souvent avec la touche.
Ils sont amenés à voyager pour leurs recherches et se forment dans des ateliers libres. Refusés dans les salons, ils organisent des expositions privées.
Camille Pissarro, Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Gustave Caillebotte
8 Néo-impressionnisme : le Pointillisme 1886-1910.
Il est issu de l’impressionnisme. Il s’agit d’un procédé pictural appelé aussi divisionnisme ou pointillisme mis au point par Georges Seurat. Les artistes mettent à profit les propriétés des couleurs et appliquent la théorie du mélange optique. Ils accordent une importance primordiale à la fragmentation de la touche.
Georges Seurat, Paul Signac.
9 L’ECOLE DE PONT-AVEN 1886 1890
Apparu en 1889, cette école s’oppose à la peinture officielle, et s’inspire du symbolisme. Paul Gauguin est le chef de file d’un groupe installé en Bretagne. Ils s’inspirent de l’art populaire, des estampes japonaises et du vitrail. Les sujets et personnages sont traditionnels et évoquent une religion ancestrale et magique. L’échelonnement des plans, les cernes (cloisonnisme), l’absence de source lumineuse, les couleurs pures et violentes en aplat, le manque de détails caractérisent leurs œuvres.
10 LES NABIS
A la même époque, ce courant cherche à abolir les frontières entre l’art décoratif et la peinture de chevalet. Leur démarche est symbolique et se rapproche du cloisonnisme de l’école de Pont Aven. Les supports sont très variés (tapisserie, meubles, affiches, décor de théâtre…), ils veulent représenter le rêve et refusent le réalisme. Ils utilisent l’arabesque décorative jusqu’à la déformation, les motifs géométriques et les demi-tons de couleurs.
Paul Sérusier, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Félix Vallotton, Maurice Denis
11 LE SYMBOLISME 1886 1900
Né en France, il s’exprime dans tous les domaines artistiques et s’étend en Europe, Russie et Amérique de 1886 à 1900. Influencé par les romantiques, ils s’évadent dans le rêve et la mélancolie et donnent forme au monde intérieur et au psychisme. Cet art s’adresse à l’esprit, à l’imagination et non au regard. Ils s’inspirent de textes et romans, légendes, mythes, contes de fées, bible afin de magnifier des symboles : le rêve, le fantastique, l’étrange, la magie, l’ésotérisme, la solitude, la mort…Ces symboles sont incarnés par des femmes, des fleurs, des animaux ainsi que des paysages. Le dessin est précis, la peinture s’enrichit d’expériences : tâches, flou, formes vacillantes…
France : Puvis de Chavannes, Odilon Redon, Gustave Moreau,
Belgique : Fernand Knopff, James Ensor
Norvège : Edvard Munch
Autriche : Gustave Klimt
12 L’ART NOUVEAU (Angleterre)/ MODERN STYLE (France)/ JUGENSTYLE (Allemagne) 1890 1905–
S’est développé en Europe et aux Etats-Unis entre 1890 et 1905. Il s’applique aux arts graphiques (affiches, vitraux, cartons de tapisserie) et à la peinture (associée au symbolisme). Il se caractérise par une extravagance décorative (style nouille) qui combine le japonisme et la stylisation florale, la représentation féminine, le monde végétal et la répétition des motifs, tout en niant la profondeur. Le trait développe l’arabesque et cerne les formes, les plages colorées uniformes nient le volume.
Forme décorative (mobilier, design, architecture) du symbolisme
13 LE POST IMPRESSIONNISME 1885 1915
Les artistes s’inspirent de la vision des impressionnistes sur l’art, ils vont continuer leurs recherches en allant dans leur sens ou en prenant le contre-pied.
Cézanne s’intéresse plus au contenu qu’à la sensibilité des choses, Gauguin travaille les couleurs de manière décorative, Van Gogh s’inspire des impressionnistes et pointillistes et accentue la touche colorée, les couleurs sont pures et violentes.
Vincent Van Gogh, Paul Gauguin, Paul Cézanne