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LE FUTURISME

Le Futurisme


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Le futurisme est un mouvement littéraire et artistique du début du XXe siècle (de 1904 à 1920), qui rejette la tradition esthétique et exalte le monde moderne, en particulier la civilisation urbaine, les machines et la vitesse.
Sommaire·
1 Historique·
2 Principaux artistes futuristes·
3 Bibliographie·
4 Articles connexes·
5 Notes et références·
6 Liens externes


Historique
Né en Italie autour du poète Filippo Tommaso Marinetti (Manifeste du futurisme, 1909). Auteurs de deux manifestes en 1910, les premiers peintres du mouvement, Giacomo Balla, Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Gino Severini, Luigi Russolo[1] (1885-1947), empruntent à la technique divisionniste et au cubisme pour faire interférer formes, rythmes, couleurs et lumières afin d'exprimer une « sensation dynamique », une simultanéité des états d'âme et des structures multiples du monde visible.
Un mouvement « Valet de Carreau », a existé en Russie (appelé également Cubo-Futurisme) dans les années 1910-1917 (Vladimir Maïakovski, Kasimir Malevitch, Piotr Kontchalovski, Mikhaïl Matiouchine, Ilya Mashkov (en), Aristarkh Lentoulov, Gontcharova, Kouprine, Tatline etc.).
Le futurisme prône l’amour de la vitesse et de la machine, ainsi que la nécessité de la violence pour débarrasser l’Italie du culte archéologique du passé. Marinetti est le seul a pousser ses idées jusqu’à se réclamer du social-darwinisme en exaltant la guerre « guerre comme seule hygiène du monde ». Théoricien du « dynamisme plastique futuriste », Boccioni écarte les nouveaux média technologiques, tels le cinéma et la photographie. Il stigmatise les recherches du « photodynamisme futuriste » des frères Anton Giulio et Arturo Bragaglia, ainsi que le cinéma abstrait des frères Arnaldo Ginna et Bruno Corra, considèrant que la main de l’artiste est l’instrument le plus apte à transmettre l’élan vital qui nourrit le monde moderne.[2]
Plus qu'un mouvement, le futurisme devient un art de vivre et une véritable révolution anthropologique.[3] Il touche la peinture, la sculpture, la littérature, le cinéma, la photographie, le théâtre, la mise en scène, la musique, le bruitisme, l'architecture, la danse, la typographie, les moyens de communication, et même la politique[4], la cuisine[5] ou la céramique qui sera consacrée dans le dernier des manifestes futuristes de 1939.
Russolo et Pratella, à travers une théorisation de la notion de bruit, font l'apologie du son. Le bruit est en premier lieu ingérable et échappe à toute classification (par exemple, le bruit d'une usine). C'est ainsi qu'il se différencie du son, de la musique. À présent, l'analyse du bruit ou plutôt des bruits permet de le maîtriser. Voilà pourquoi Russolo et Pratella ont commencé à faire un classement du bruit, à chercher ses caractéristiques (chose à laquelle personne n'avait pensé auparavant). Cette nouvelle approche du phénomène sonore fait son apparition dans L'Art des bruits (L'arte dei Rumori), manifeste contenu dans une lettre que Russolo adresse à Pratella en 1913. Cette analyse du bruit va être reprise par les Dadaïstes mais avec un point de vue différent : pas de notion d'agressivité ; puis ensuite au sein de la musique contemporaine par Edgar Varèse, Pierre Schaeffer et beaucoup d'autres créateurs, et enfin réintroduite dans la musique industrielle au début des années 1980 par Vivenza .
La plupart des grandes œuvres associées au mouvement futuriste sont créées entre 1909 et 1915. Les théories de Boccioni inspirent les futuristes jusqu’à la fin de la Première guerre mondiale. Ensuite, les recherches futuristes sont poursuivies à travers « l’art mécanique » pendant les années vingt, puis à travers une véritable « aéro-esthétique » pendant les années trente.[6] S’agissant des rapports entre futurisme et fascisme, une vision simpliste encore très répandue consiste à réduire l’avant-garde italienne à un mouvement entièrement soumis au régime mussolinien. En fait, Giovanni Lista a réuni les textes théoriques des futuristes italiens qui se sont réclamé du marxisme, du socialisme et du communisme.[7] L’adhésion au fascisme fut plutôt une sorte de compromis passé avec le régime par une partie des futuristes, alors que le rôle joué par Marinetti à cette occasion mérite une étude à part.[8] Par ailleurs, comme l’a souligné Alfred Barr (en), le fondateur du MOMA, dès 1949, la position artistique la plus représentative du mouvement mussolinien dans les années 1920 est le Novecento.
En 1967, Enzo Benedetto publie le manifeste Futurismo-oggi qui propose de passer à la troisième étape artistique du mouvement : « la première était la vitesse, la deuxième la course au ciel, la troisième sera la course à l'espace. »

Principaux artistes futuristes
Italie
· Giacomo Balla
· Umberto Boccioni
· Mario Carli, écrivain
· Carlo Carrà
· Ambrogio Casati
· Primo Conti
· Fortunato Depero
· Filippo Tommaso Marinetti
· Luigi Russolo
· Antonio Sant'Elia, architecte
· Gino Severini, peintre

Russie
· David Bourliouk, peintre
· Vladimir Bourliouk, peintre
· Vladimir Maïakovski, poète
· Athur Veron , architecte


Notes et références

1. ↑ Création sonore de Luigi Russolo [archive] sur UbuWeb
2. ↑ G. Lista, op. cité, p.
3. ↑ Giovanni Lista, Le Futurisme : création et avant-garde, Éditions L’Amateur, Paris, 2001
4. ↑ Manifeste du Parti politique Futuriste, 1918
5. ↑ Manifeste de la cuisine futuriste de F.T. Marinetti et Fillia, 1931, traduit et présenté par Nathalie Heinich, éditions A.M Métaillé, Paris, 1982
6. ↑ G. Lista, op. cité, p.
7. ↑ Giovanni Lista, Arte e Politica: il futurismo di sinistra in Italia {it}, Edizioni Multhipla, Milan, 1980.
8. ↑ Giovanni Lista (éditeur), Marinetti et le futurisme, L’Age d’Homme, Lausanne, 1977